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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 09:32
Noël est un temps du cycle de la vie et de la mort, de la vie de l'année : le solstice d'hiver, le moment où les jours se remettent à s'allonger. L'hiver est un temps de latence pour un monde nouveau.  Exercice :  - Cette année, j'ai... (ce que vous avez fait, les petites et les grandes choses)  - Je souhaite ...( ce que voulez qui se réalise pour vous, pour les autres, pour le monde)  - L'année prochaine, je prends la décision de... (ce que vous voulez réaliser concrètement, soit en action, soit en travail sur vous-même).  Thèmes évoqués : amour, argent, nature, le sixième continent. Pas très concret tout de même...  Remarques : on passe du "je souhaite" au "je veux".

Noël est un temps du cycle de la vie et de la mort, de la vie de l'année : le solstice d'hiver, le moment où les jours se remettent à s'allonger. L'hiver est un temps de latence pour un monde nouveau. Exercice : - Cette année, j'ai... (ce que vous avez fait, les petites et les grandes choses) - Je souhaite ...( ce que voulez qui se réalise pour vous, pour les autres, pour le monde) - L'année prochaine, je prends la décision de... (ce que vous voulez réaliser concrètement, soit en action, soit en travail sur vous-même). Thèmes évoqués : amour, argent, nature, le sixième continent. Pas très concret tout de même... Remarques : on passe du "je souhaite" au "je veux".

 

 

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 23:31

Un jeu en plusieurs étapes permet à la personne de réfléchir sur son parcours de vie.Le jeu peut se faire par courrier/courriel ou par un atelier d'écriture individuel ou collectif d'une après-midi.

Extrait : M’est revenue la joie des rimes et du pouvoir alchimique des mots : les mots changent la personne et changent le monde. Comme sculptée dans les chapiteaux des églises romanes, cette  prise de conscience s’accompagne d’un renversement. J’ai connu ce renversement à la faveur d’un banal accident de la route.  La voiture retournée, je me suis retrouvée la tête en bas, dans la position de l’acrobate faisant le poirier.  C’est aussi la carte du pendu dans le jeu de tarots.  Le pendu est un sage qui a compris la vanité des ambitions terrestres  et qui  accède à l’oubli total de lui-même  pour achever son évolution et  parfaire sa connaissance intérieure. Cette carte contient une idée de  sacrifice, de renoncement, parfois de blocage  mais aussi une idée  d’inspiration et d’évolution.  J’ai commencé à voir le monde autrement. Cette pensée a été une lotion de jouvence qui m’a fait  renouer  avec la pitié et la piété de mon enfance. Un nouveau port est apparu à l’horizon, avec une pointe dans l’au-delà et le surnaturel, qui sont juste notre monde élargi -  élargi parce que  pris dans un faisceau des sens plus vaste.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 12:29

 

Enregistreur

 

Les Foyers ruraux sont un mouvement d’éducation populaire qui officie dans le monde rural. En Saône-et-Loire, ils  sont répartis pas secteur : Autunois-Morvan, Clunisois, Charolais-Brionnais, Mâcon sud, Châlonnais et  Bresse.   Les  responsables de chaque secteur  se sont réunis à Cluny  pour monter un projet  événementiel destiné à se faire connaître et à faire connaître leur action. Ce projet repose sur l’écriture de l’histoire de chaque Foyer rural, à partir de son  moment fondateur. J’ai collecté cette mémoire par une série d’incipit (phrases d’introduction) : je me souviens, si j’avais un pinceau,   ils étaient tous là, quelle chance, tout à coup, je n’oublierai jamais.  

 

Les textes ont été récoltés sur un dictaphone avec le consentement des auteurs. Passer par l'oral peut faciliter l'écriture.

 

Voici le texte de base proposé par le FRGS de l’Autunois-Morvan :

 

 

Je me souviens de la première fois que les associations de La Tagnière se sont portées volontaires pour l’animation d’un "jeudi BVAM". Les jeudis BVAM, c’est un regroupement, une manifestation organisée par une intercommunalité de tourisme, un temps de rencontre entre les élus, les producteurs, la population, les nouveaux arrivants, les responsables associatifs.   Les trois associations de La Tagnière étaient là : donc, le Foyer rural, le théâtre et les Amis de La Tagnière. Plus, en partenaire, le propriétaire du château de Champignole qui était intéressé pour que l’événement se déroule dans le cadre du château. Si j’avais un pinceau, le château en fond, les producteurs, le chapiteau où tous allaient dîner le soir - quatre cent personnes - , la brocante et les gens qui se promenaient dans le parc, comme un tableau "déjeuné à la campagne". Ils étaient tous là, tous ceux qui n’ont pas toujours les mêmes intérêts dans le village. Et tous étaient là, de chaque association, les élus aussi. Quelle chance nous avons eue : le temps magnifique, l’attrait du site, qui a assuré la plus grosse fréquentation de la région pour un événement du "jeudi BVAM" et la volonté de tous les participants. Tout à coup, on était tous là à œuvrer ensemble, même les moins convaincus étaient dans l’action pour rendre cette journée agréable. Je n’oublierai jamais les commentaires des gens qui ont été extraordinaires. Ca a déclenché trois ans après - donc cette année - l’envie et l’expression de chaque association, en assemblée générale et sans se concerter, de poser une candidature pour l’été prochain. Donc, ça a déclenché la fierté du village qui a dépassé, les petites, on va dire, animosités entre les gens, tout simplement. 

 

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 14:14

Brueghel.jpg


 

 Atelier d’écriture sur le rêve par e mail ou par correspondance.  Pas facile de tenir un carnet de rêve : se réveiller au milieu de la nuit, chercher à la loupiote son carnet et son stylo, noter le rêve en langage télégraphique mais de façon à pouvoir se relire. Le lendemain, relire, retranscrire au propre. Le vrai travail d’écriture peut commencer. Il s’agit alors d’écrire une historiette en l’étoffant, en inventant des personnages. On peut  s’amuser  à faire un montage de plusieurs rêves et faire un vrai feuilleton. Le résultat est ébouriffant, époustouflant :

Le rêve : je suis dehors dans la neige, dans une saignée qui à droite longe un champ. A gauche se trouve un bois qui descend en pente douce. Je sais qu’un peu plus loin il y a un chemin qui descend  à travers bois pour atteindre un hameau qui comprend deux maisons attenantes.  Le chemin devient une route qui mène à un grand bâtiment de pierre, une sorte de grange. Une échelle de meunier mène à  des combles où se trouve un lit. Je ne prends pas le chemin, je reste sans bouger dans la saignée à regarder le paysage. Impression d’être dans un tableau de Brueghel.

L’historiette : Marie  est allée à la messe de minuit à l’église du village. Il neige.   Elle va  à travers la campagne, par un  petit chemin qui ondule entre un bois et un champ jusqu’au hameau qui se trouve au bout   d’une  petite route. Le  hameau  comprend deux maisons attenantes, chacune appartenant à l'un de ses fils.  Les maisons sont côte à côte mais elles sont surtout face à face : ses fils  ne s’entendent pas. Leur  guerre s’enracine dans la préférence d’un père pour un de ses fils, comme dans la bible : Caïn et Abel. En cette nuit  de Noël, elle vient leur demander de   faire  la paix.  Car elle, Marie, les aime tous deux d’égale façon. Elle   va se rendre dans la grange, monter l’échelle de meunier  et se coucher dans le lit sous les combles, là où elle les a conçus l’un puis l’autre. Elle sait que ce qu’elle a à faire est difficile, que le père sera fâché, alors elle hésite, pèse le pour et le contre, comme s’il pouvait y avoir un pour et un contre entre ses deux fils ! Elle reste immobile, perdue dans le paysage, figée à l’orée du bois comme une silhouette dans le tableau de Brueghel. 


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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 14:14

 Stage-Mauves.JPG

 

 

Stage  organisé à Mauves, en Ardèche, par Marie Motay, écrivaine et animatrice d’atelier d’écriture.

Un gîte rural, quelques écrivantes parmi lesquelles quelques habituées des ateliers de Marie Motay  en Saône-et-Loire, dont moi-même. Se former en même temps qu’on forme.  Par des jeux autour des mots, par des photos, Marie a guidé le processus de création et de mise en fiction d’un épisode de la vie de chacune. Mon vécu : un voyage au Vietnam avec des jeunes  envoyés en mission journalistique pour  un magazine scolaire.

Extrait :   Le homme parle Français. Normal pour un homme de cette génération. Aujourd’hui, les Vietnamiens, surtout les garçons, choisissent l’Anglais, la langue du business. Il demande si les jeunes sont mes enfants. J’explique que j’accompagne de jeunes journalistes français au Cercle francophone de Da-Nang. J’ai cru voir un éclair de lumière traverser les yeux de l’homme. L’idée me vient soudain à l’esprit que l’homme qui me fait face et avec lequel je devise est peut-être un policier. Je me recule au plus fond de ma banquette, rassurant de la main Nicolas qui pousse des gémissements dans son sommeil. Un policier en uniforme, je me serais d’office méfiée mais ce pourrait être un officier en civil. Le temps de dire et le temps de se taire. L’Ecclésiaste. L’homme se recule lui aussi au fond de sa banquette, donne du mou au lien entrain de s’établir. Il me fait penser à un pêcheur qui laisserait filer sa ligne pour mieux ferrer le poisson. Des pensées noires s’agglomèrent en grumeaux dans ma tête. Le pasteur disparu une semaine plus tôt, les assassinats furtifs dans les territoires Mongs, les camps disséminés dans la jungle comme des termitières …

Se penchant vers moi à la faveur d’un hoquet du train, l’homme revient à la charge :

- "Vous avez fini votre livre ?"

Quel livre ? La dernière fois que j’ai eu un livre en main, c’était au Phuong Nam, le restaurant de Hué où nous prenions tous nos repas. Je l’ai rangé dans mon sac et je ne l’ai pas repris depuis. Cet homme nous suit, ou me suit. Je creuse ma mémoire à la pelleteuse pour ramener à la surface le souvenir d’une silhouette ou d’un visage entrevu.

 

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 14:13

 atelier d'écriture 2

Le Costa Fortuna sur son itinéraire méditerranéen : Italie, Espagne, Portugal, Maroc. Ma conférence sur les carnets de voyage ont présenté mon atelier : un carnet de voyage personnel pour ceux qui le désirent et, pour ceux, qui ne veulent pas naviguer au long cours, un  journal de bord  collectif. A heure fixe, je m’installe dans un lieu de passage comme la piscine  ou l’accès au restaurant.  Les écrivants me rejoignent avec les mots écrits sur le calepin que je leur  ai donné. Mots griffonnés, jetés à la hâte, pour ne pas sacrifier le moment  au souvenir, au différé de la conférence de fin de voyage où les textes seront présentés. Je les vois recopier soigneusement leurs morceaux choisis  dans le carnet  collectif :

 

 

 

Croisière

 

 

Une idée d’île me trottait dans la tête. Je suis partie sur l’île de fer. J’ai senti les quatre éléments : l’air, la terre, l’eau et l’esprit qui les a créés.

 

A Malaga, la mosquée palpite au cœur de la cathédrale. Dieu et la croisière s’amusent. Les pigeons et les mouettes s’en battent l’aile. Au voyageur de Casablanca seront révélés quelques trésors de la mosquée Hassan II. L’herboriste gardera ses secrets mais vendra ses poudres de perlimpimpin et ses parfums d’orient. 

 

Nous voyageons par les cinq sens : des olives sur le marché de Casablanca ou les sardines grillées dans le dédale des rues de la vieille ville de Lisbonne. La multitude des couleurs et le blanc.

 

Dos et souffle d’une baleine aperçue pendant le petit déjeuné, illusion ?  Les lumières de la ville vue depuis le pont - tout s’éclaire au fur et à mesure. La tour de Bélem nous tend les bras.

 

Ne jamais se retrouver, c’est par où l’avant ? Il n’y a que des escaliers, des ponts… Notre petit homme de cabine, d’une gentillesse philippine, nous salue d’un grand sourire, empressé d’ouvrir notre porte. Déjà nous repartons. L’envie de voir les oiseaux, les dauphins nous amène au pont 9, là où le bleu iodé des éléments nous apparaît doucement. La croisière commence, ce n’est plus un rêve.

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 14:12

 

L-Italien-copie-1.jpg

 

 

Ce texte est l’aboutissement du processus de décantation alchimique que j’ai mené sur moi-même  pour comprendre les liens qui unissent mes lieux de naissance et mes lieux de vie d’expatriée belge en Bourgogne. Par ce travail, mon texte  est passé  par le stade du roman, de la nouvelle puis d’une historiette : l’Italien. J’ai présenté ce texte oralement dans le cadre d’un stage de conte. Réflexion sur le  temps qui passe, la mémoire des migrants, la géographie de l’âme,  le destin. Je dirais qu’il faut une vie pour écrire un tel texte mais que j’ai trouvé des raccourcis, sous forme de jeux.   

La nouvelle est parue dans "Florilège", une revue bourguignonne

 

 

 

 

 

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 14:11

 

 Le-festival-des-creatifs.JPG

Le  festival des créatifs  à Domeyrat, en Haute-Loire, à l’appel de l’association Artizânes.

Un pré au bord d’un cours d’eau, en surplomb : un château en ruines.  Les stands d’animation sont établis sur le périmètre de la prairie, les gens en font  le tour et s’arrêtent où ils veulent pour voir les créatifs à l’ œuvre et participer aux ateliers.  Je choisis de mettre mon atelier d’écriture sur le signe  du  voyage et des  lieux.  Sur mon stand, je dispose quelques  livres de voyage comme "Chemin faisant", de Jacques Lacarrière et le livre où figurent plusieurs de mes récits de voyages : "Au-delà des frontières, échanges et coopération". Comme je ne peux  pas faire un atelier d’écriture classique, je propose un creuset de mots : les écrivants comme je les appelle viennent jeter  quelques mots  dans le grand livre d’or. Certains écrivent directement  dans le livre mais d’autres s’attablent, s’attardent autour des feuilles blanches et des crayons de couleur.  Un homme âgé va musarder au bord de l’eau où il pêche un poème,  des enfants dessinent, une jeune femme choisit d’offrir son texte au ciel en l’écrivant… sur un cerf-volant.  Dans mon esprit, il vole toujours :

 

Cerf-volant, ce  cueilleur d’histoires du vent… Si par hasard, tu le laisses filer vers les nuages, le vent l’aidant au décollage  apercevra cette étrange page blanche. Lui, si bavard et voyageur, ne manquera pas d’y déposer quelques histoires qui glisseront le long du fil. Et si tes mains sont en éveil, quel plaisir elles auront à ressentir ces histoires in VENT tées.

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